Jeudi 11 janvier 2024 – Cérémonie des vœux du maire de Peipin
Mesdames et messieurs en vos grades et qualités, Chers collègues élus, Mesdames et messieurs, Chers amis,
Cette cérémonie des vœux est un peu particulière cette année, puisque c’est la dixième fois que je vous la présente et qu’au mois de mars, cela fera exactement 10 ans que j’ai l’honneur et le privilège de vous représenter en tant que maire.
Une décennie de travail au service de l’intérêt général, à votre service, grâce à l’engagement des élus et à celui des agents territoriaux. J’aimerais ici les saluer et les remercier tous :
— les conseillers municipaux, bien sûr, qui font preuve chaque jour de dévouement, de désintéressement et de créativité pour améliorer sans cesse les choses et faire avancer nos projets.
— Et bien évidemment, nos 23 employés communaux qui œuvrent sans relâche à la bonne marche de notre collectivité, parfois sans compter leur temps, dans les différents services : administratif, scolaire et périscolaire, technique et entretien. Je le dis et le redis chaque année : sans eux, rien ne serait possible.
À cet égard, il y a eu un changement à la tête des services de la commune. En effet, notre secrétaire de mairie que vous connaissez tous, Brigitte Put, a pris sa retraite officiellement ces jours-ci, après 40 ans passés au service des Peipinois, c’est-à-dire nous tous. Nous te souhaitons nos meilleurs vœux, ma chère Brigitte, pour ta nouvelle vie (et on peut l’applaudir). Et bien sûr, nous souhaitons la bienvenue à sa remplaçante, Sandrine Declerck, qui a pris ses fonctions au mois de novembre dernier.
En une décennie, donc, nous avons réalisé de nombreux objectifs, même si certains d’entre eux ne sont pas visibles. Le premier a été de remettre la commune financièrement en ordre ; ce fut un travail de l’ombre, ingrat, qui « ne se voit pas » mais sans lequel aucune des réalisations suivantes n’aurait pu avoir lieu.
Je rappelle, parce qu’on a vite tendance à l’oublier, que nous avons trouvé en 2014 une commune exsangue, avec 4 millions d’euros de dette, soit 8 fois plus que taux d’endettement admis, et 500 000 euros d’arriérés, c’est-à-dire de factures impayées. Nous ne pouvions plus fonctionner : la quasi-totalité de notre trésorerie servait à rembourser les emprunts, soit 320 000 euros donnés chaque année aux banques…
Et à l’époque, le taux d’endettement était de 3 000 euros par habitant.
Il nous a donc fallu traquer tous les gisements d’économies, d’une part, et trouver le moyen d’augmenter les recettes d’autre part. Alors, faire des économies, c’est parfois douloureux, mais c’est toujours possible. Toutefois, le corollaire, qui est l’augmentation des recettes, quand on parle d’une collectivité, c’est beaucoup plus compliqué. Hormis, bien entendu, le recours à l’augmentation des impôts.
C’est pourquoi il faut bien avoir en tête qu’un endettement excessif c’est toujours de nouveaux impôts. Et puisqu’on parle d’impôt, je rappelle que depuis 2016, ils n’ont pas augmenté à Peipin.
Ce travail ingrat de remise en ordre des finances — ingrat parce qu’invisible —, nous l’avons fait pendant les 5 premières années et c’est vrai que, pendant ce temps, les investissements ont été réduits au strict minimum.
Mais nous avons quand même réussi à faire un certain nombre de choses, dont je vous ai déjà longuement parlé dans mes précédents discours et dans le bulletin municipal. Je ne vais donc pas y revenir.
Ce que vous devez retenir c’est que ce travail d’assainissement de nos finances a payé, si je puis dire, puisqu’il est reconnu et salué chaque année par les services de la direction générale des finances, et qu’aujourd’hui, nous sommes revenus à un taux d’endettement beaucoup plus raisonnable de 700 euros par habitant.
Ce désendettement va se poursuivre, parce que tout ce que nous faisons, nous le faisons sans emprunt. Par ailleurs, certains prêts qui furent contractés par mes prédécesseurs commencent à s’éteindre les uns après les autres. Le résultat, c’est qu’avec moins de prêts à rembourser, on dispose d’une capacité financière plus importante pour investir.
J’ouvre ici une petite parenthèse. Pour les prochains investissements dont je vais vous parler dans un instant, nous serons peut-être amenés, je dis bien peut-être, à contracter un prêt relais. Un prêt relais, c’est un emprunt de très courte durée, sur 2 ou 3 ans maximum, que l’on assoit sur les subventions attendues et que l’on rembourse dès que celles-ci sont versées. Ça permet d’équilibrer le budget investissement sans aggraver l’endettement global à long terme de la commune.
Depuis le début de ce 2e mandat donc, nous avons recommencé à investir dans les infrastructures de la commune. Et nous l’avons fait en allant systématiquement chercher toutes les subventions possibles, que ce soit auprès de l’État, du Département et de la Région.
Nous avons ainsi entièrement refait l’aire de jeux de l’école qui en avait bien besoin, créé 10 ralentisseurs qui sont le seul moyen de lutter contre la vitesse excessive, ouvert une nouvelle tranche de caveaux au cimetière et créé (enfin) le cheminement doux que tous les Peipinois attendaient, et qui sécurise la circulation piétonne entre le village historique et la zone commerciale.
À ce sujet, je précise que le chantier n’est pas terminé. Les candélabres solaires ne fonctionnent pas encore, pour des raisons indépendantes de notre volonté, mais c’est un contretemps qui va être réglé dans les prochaines semaines. Ensuite, la continuation de ce cheminement jusqu’au rond-point devra faire l’objet d’un nouveau dossier.
Après la création d’une petite aire de jeux en remplacement de l’ancien toboggan, financée à 50% par la Région, la mise en valeur de cette entrée de ville va se poursuivre avec la rénovation dans les tout prochains mois des 2 parkings (monument aux morts et co-voiturage) qui encadrent la partie pinède de ce cheminement et pour laquelle nous avons obtenu 50 % de subvention de l’État.
En ce début d’année, nous lancerons la rénovation complète du parvis de l’ancienne mairie afin de rendre tout cet espace accessible aux personnes à mobilité réduite, et notamment la poste.
Et dès le printemps, nous nous lancerons aussi le chantier de la création d’un jardin du souvenir au cimetière, projet qui devient urgent car notre columbarium actuel ne peut plus accueillir de nouvelles urnes.
Enfin, le très gros dossier dont les premiers travaux vont je l’espère démarrer au dernier trimestre 2024, est celui de la rénovation complète des rues du village historique.
Il va concerner l’entrée de ville sud, c’est-à-dire le carrefour au niveau du calvaire et de la rue de la comète, la place de la mairie, la Grand-Rue, les rues du Four et du Glissoir, et la partie haute de la rue de l’Église.
Pour ce chantier, dont le montant est estimé à 425 000 euros hors taxes, nous sollicitons les subventions de l’État (pour 50%) et de la Région (pour presque 27%). En fin de compte, si nous obtenons la totalité des subventions, il ne restera à la charge de la commune qu’un peu plus de 20% de ce montant. Je précise au passage que ce circuit de subvention, qui demande à respecter un certain nombre de règles et pour lequel il y a des délais incompressibles, est la raison pour laquelle souvent les dossiers prennent plus de temps que ce que l’on voudrait idéalement.
Ce très gros dossier va s’étaler sur plusieurs années, jusqu’à la fin de ce mandat et même peut-être au-delà. Et d’ici quelques semaines, nous organiserons une réunion publique pour vous le présenter en détail.
Je sais bien sûr qu’il y a d’autres voies et d’autres rues qui sont très dégradées à Peipin, et pour cause, elles n’ont pas fait l’objet de rénovation depuis près de 30 ans. Je pense notamment à la rue du Piolard, à la route des Granges et au chemin de Valbelle ou l’allée des Tilleuls, pour n’en citer que quelques-unes.
Et puis, il faudra également finir de rénover le village historique avec la place du Bon-Vent.
Enfin, le chantier de la révision générale de notre PLU se poursuit (le PLU c’est le plan local d’urbanisme), et là aussi, dans les prochaines semaines, nous organiserons une 2e réunion publique pour vous présenter le nouveau règlement. Dans la foulée, ce nouveau PLU sera arrêté et l’enquête publique commencera. Dès qu’elle sera terminée, le PLU sera voté pour une entrée en application fin 2024.
Voilà le panorama succinct et non exhaustif de nos prochaines échéances. Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps, vous savez que je n’aime pas les longs discours. D’abord et avant tout parce j’estime qu’on ne retient jamais rien d’un discours trop détaillé.
Un mot encore cependant à propos de l’annulation du concours de tartes cette année. Beaucoup d’entre vous en ont été déçus, je le sais, mais il y a parfois dans la vie des impondérables. En l’occurrence, certains élus ont dû faire face à d’importants problèmes de santé et à des soucis familiaux. Je pense que vous comprendrez aisément la situation. Mais rassurez-vous : il y a quand même un beau buffet, et bien évidemment, du punch pour les amateurs.
Avant de conclure, je remercie une nouvelle fois les Conseillers municipaux pour leur implication et nos agents communaux pour leur travail de qualité. Je sais que tout n’est pas parfait, rien d’ailleurs ne l’est jamais, mais nous veillons tous ensemble à essayer sans cesse d’améliorer les choses, et nous y parvenons peu à peu.
Je remercie toutes les associations peipinoises qui œuvrent tous les jours à l’animation de notre village et au maintien du lien social.
Je remercie les élus et les agents de la communauté de communes, avec lesquels nous travaillons au quotidien au service du bien commun.
Je remercie les représentants de l’État, monsieur le Préfet et madame la Sous-Préfète, qui nous aident dans la réalisation de tous nos projets.
Je remercie les représentants du Département, sa présidente Éliane Bareille et son vice-président Robert Gay, qui sont des amis de Peipin, et de leurs aides précieuses depuis de longues années.
Je remercie la Région, son président Renaud Muselier et son vice-président David Géhant, maire de Forcalquier, qui sont toujours au rendez-vous chaque fois que nous les sollicitons pour nos dossiers.
Merci aux enseignants de Peipin qui prennent soin de la jeunesse peipinoise.
Merci aux gendarmes et aux pompiers, qui assurent notre sécurité et notre tranquillité. Ils font, vous le savez, un travail remarquable, avec des moyens toujours plus contraints, eux aussi. Ils méritent pour cela vos applaudissements.
Merci aux agents de l’ONF qui nous aident à entretenir notre belle montagne de Lure.
Et enfin, merci à vous tous pour votre présence ce soir. Au nom du Conseil municipal, je vous présente mes meilleurs vœux pour 2024. Comme le disait Madame de Sévigné : que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune.
Merci de m’avoir écouté. Je vous invite maintenant à partager le verre de l’amitié. Bonne soirée à tous.
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Jan 12 2024
Discours de la cérémonie des vœux du maire de Peipin du 11 janvier 2024
Jeudi 11 janvier 2024 – Cérémonie des vœux du maire de Peipin
Mesdames et messieurs en vos grades et qualités,
Chers collègues élus,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Cette cérémonie des vœux est un peu particulière cette année, puisque c’est
la dixième fois que je vous la présente et qu’au mois de mars, cela fera exactement 10 ans que j’ai l’honneur et le privilège de vous représenter en tant que maire.
Une décennie de travail au service de l’intérêt général, à votre service, grâce
à l’engagement des élus et à celui des agents territoriaux. J’aimerais ici les saluer et les remercier tous :
— les conseillers municipaux, bien sûr, qui font preuve chaque jour de dévouement, de désintéressement et de créativité pour améliorer sans cesse les choses et faire avancer nos projets.
— Et bien évidemment, nos 23 employés communaux qui œuvrent sans relâche à la bonne marche de notre collectivité, parfois sans compter leur temps, dans les différents services : administratif, scolaire et périscolaire, technique et entretien. Je le dis et le redis chaque année : sans eux, rien ne serait possible.
À cet égard, il y a eu un changement à la tête des services de la commune. En effet, notre secrétaire de mairie que vous connaissez tous, Brigitte Put, a pris sa retraite officiellement ces jours-ci, après 40 ans passés au service des Peipinois, c’est-à-dire nous tous. Nous te souhaitons nos meilleurs vœux, ma chère Brigitte, pour ta nouvelle vie (et on peut l’applaudir). Et bien sûr, nous souhaitons la bienvenue à sa remplaçante, Sandrine Declerck, qui a pris ses fonctions au mois de novembre dernier.
En une décennie, donc, nous avons réalisé de nombreux objectifs, même si certains d’entre eux ne sont pas visibles. Le premier a été de remettre la commune financièrement en ordre ; ce fut un travail de l’ombre, ingrat, qui « ne se voit pas » mais sans lequel aucune des réalisations suivantes n’aurait pu avoir lieu.
Je rappelle, parce qu’on a vite tendance à l’oublier, que nous avons trouvé en 2014 une commune exsangue, avec 4 millions d’euros de dette, soit 8 fois plus que taux d’endettement admis, et 500 000 euros d’arriérés, c’est-à-dire de factures impayées. Nous ne pouvions plus fonctionner : la quasi-totalité de notre trésorerie servait à rembourser les emprunts, soit 320 000 euros donnés chaque année aux banques…
Et à l’époque, le taux d’endettement était de 3 000 euros par habitant.
Il nous a donc fallu traquer tous les gisements d’économies, d’une part, et trouver le moyen d’augmenter les recettes d’autre part. Alors, faire des économies, c’est parfois douloureux, mais c’est toujours possible. Toutefois, le corollaire, qui est l’augmentation des recettes, quand on parle d’une collectivité, c’est beaucoup plus compliqué. Hormis, bien entendu, le recours à l’augmentation des impôts.
C’est pourquoi il faut bien avoir en tête qu’un endettement excessif c’est toujours de nouveaux impôts. Et puisqu’on parle d’impôt, je rappelle que depuis 2016, ils n’ont pas augmenté à Peipin.
Ce travail ingrat de remise en ordre des finances — ingrat parce qu’invisible —, nous l’avons fait pendant les 5 premières années et c’est vrai que, pendant ce temps, les investissements ont été réduits au strict minimum.
Mais nous avons quand même réussi à faire un certain nombre de choses, dont je vous ai déjà longuement parlé dans mes précédents discours et dans le bulletin municipal. Je ne vais donc pas y revenir.
Ce que vous devez retenir c’est que ce travail d’assainissement de nos finances a payé, si je puis dire, puisqu’il est reconnu et salué chaque année par les services de la direction générale des finances, et qu’aujourd’hui, nous sommes revenus à un taux d’endettement beaucoup plus raisonnable de 700 euros par habitant.
Ce désendettement va se poursuivre, parce que tout ce que nous faisons, nous le faisons sans emprunt. Par ailleurs, certains prêts qui furent contractés par mes prédécesseurs commencent à s’éteindre les uns après les autres. Le résultat, c’est qu’avec moins de prêts à rembourser, on dispose d’une capacité financière plus importante pour investir.
J’ouvre ici une petite parenthèse. Pour les prochains investissements dont je vais vous parler dans un instant, nous serons peut-être amenés, je dis bien peut-être, à contracter un prêt relais. Un prêt relais, c’est un emprunt de très courte durée, sur 2 ou 3 ans maximum, que l’on assoit sur les subventions attendues et que l’on rembourse dès que celles-ci sont versées. Ça permet d’équilibrer le budget investissement sans aggraver l’endettement global à long terme de la commune.
Depuis le début de ce 2e mandat donc, nous avons recommencé à investir dans les infrastructures de la commune. Et nous l’avons fait en allant systématiquement chercher toutes les subventions possibles, que ce soit auprès de l’État, du Département et de la Région.
Nous avons ainsi entièrement refait l’aire de jeux de l’école qui en avait bien besoin, créé 10 ralentisseurs qui sont le seul moyen de lutter contre la vitesse excessive, ouvert une nouvelle tranche de caveaux au cimetière et créé (enfin) le cheminement doux que tous les Peipinois attendaient, et qui sécurise la circulation piétonne entre le village historique et la zone commerciale.
À ce sujet, je précise que le chantier n’est pas terminé. Les candélabres solaires ne fonctionnent pas encore, pour des raisons indépendantes de notre volonté, mais c’est un contretemps qui va être réglé dans les prochaines semaines. Ensuite, la continuation de ce cheminement jusqu’au rond-point devra faire l’objet d’un nouveau dossier.
Après la création d’une petite aire de jeux en remplacement de l’ancien toboggan, financée à 50% par la Région, la mise en valeur de cette entrée de ville va se poursuivre avec la rénovation dans les tout prochains mois des 2 parkings (monument aux morts et co-voiturage) qui encadrent la partie pinède de
ce cheminement et pour laquelle nous avons obtenu 50 % de subvention de l’État.
En ce début d’année, nous lancerons la rénovation complète du parvis de l’ancienne mairie afin de rendre tout cet espace accessible aux personnes à mobilité réduite, et notamment la poste.
Et dès le printemps, nous nous lancerons aussi le chantier de la création d’un jardin du souvenir au cimetière, projet qui devient urgent car notre columbarium actuel ne peut plus accueillir de nouvelles urnes.
Enfin, le très gros dossier dont les premiers travaux vont je l’espère démarrer au dernier trimestre 2024, est celui de la rénovation complète des rues du village historique.
Il va concerner l’entrée de ville sud, c’est-à-dire le carrefour au niveau du calvaire et de la rue de la comète, la place de la mairie, la Grand-Rue, les rues du Four et du Glissoir, et la partie haute de la rue de l’Église.
Pour ce chantier, dont le montant est estimé à 425 000 euros hors taxes, nous sollicitons les subventions de l’État (pour 50%) et de la Région (pour presque 27%). En fin de compte, si nous obtenons la totalité des subventions, il ne restera à la charge de la commune qu’un peu plus de 20% de ce montant. Je précise au passage que ce circuit de subvention, qui demande à respecter un certain nombre de règles et pour lequel il y a des délais incompressibles, est la raison pour laquelle souvent les dossiers prennent plus de temps que ce que l’on voudrait idéalement.
Ce très gros dossier va s’étaler sur plusieurs années, jusqu’à la fin de ce mandat et même peut-être au-delà. Et d’ici quelques semaines, nous organiserons une réunion publique pour vous le présenter en détail.
Je sais bien sûr qu’il y a d’autres voies et d’autres rues qui sont très dégradées à Peipin, et pour cause, elles n’ont pas fait l’objet de rénovation depuis près de 30 ans. Je pense notamment à la rue du Piolard, à la route des Granges et au chemin de Valbelle ou l’allée des Tilleuls, pour n’en citer que quelques-unes.
Et puis, il faudra également finir de rénover le village historique avec la place du Bon-Vent.
Enfin, le chantier de la révision générale de notre PLU se poursuit (le PLU
c’est le plan local d’urbanisme), et là aussi, dans les prochaines semaines,
nous organiserons une 2e réunion publique pour vous présenter le nouveau règlement. Dans la foulée, ce nouveau PLU sera arrêté et l’enquête publique commencera. Dès qu’elle sera terminée, le PLU sera voté pour une entrée
en application fin 2024.
Voilà le panorama succinct et non exhaustif de nos prochaines échéances. Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps, vous savez que je n’aime pas les longs discours. D’abord et avant tout parce j’estime qu’on ne retient jamais rien d’un discours trop détaillé.
Un mot encore cependant à propos de l’annulation du concours de tartes cette année. Beaucoup d’entre vous en ont été déçus, je le sais, mais il y a parfois dans la vie des impondérables. En l’occurrence, certains élus ont dû faire face à d’importants problèmes de santé et à des soucis familiaux. Je pense que vous comprendrez aisément la situation. Mais rassurez-vous : il y a quand même un beau buffet, et bien évidemment, du punch pour les amateurs.
Avant de conclure, je remercie une nouvelle fois les Conseillers municipaux
pour leur implication et nos agents communaux pour leur travail de qualité.
Je sais que tout n’est pas parfait, rien d’ailleurs ne l’est jamais, mais nous veillons tous ensemble à essayer sans cesse d’améliorer les choses, et nous y parvenons peu à peu.
Et enfin, merci à vous tous pour votre présence ce soir. Au nom du Conseil municipal, je vous présente mes meilleurs vœux pour 2024. Comme le disait Madame de Sévigné : que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune.
Merci de m’avoir écouté. Je vous invite maintenant à partager le verre de l’amitié. Bonne soirée à tous.