Mesdames, messieurs, Mesdames et messieurs les élus, Mesdames et messieurs gendarmes et pompiers, Mes chers concitoyens, Chers amis,
Nous sommes réunis ce soir pour la cinquième et avant-dernière cérémonie des vœux de cette mandature qui se renouvellera comme chacun sait en mars 2020, date des prochaines élections municipales. Auparavant, nous aurons un autre rendez-vous électoral avec les européennes au mois de mai prochain.
Cinq années sur un mandat de six, c’est évidemment l’occasion d’effectuer un premier bilan de notre action. Et je dois pour cela rappeler le contexte dans lequel il s’inscrit.
Lorsque notre équipe a été élue en mars 2014, nous avons publié dans le premier bulletin municipal de notre mandature une radiographie de la situation de notre collectivité, telle qu’elle nous a été transmise par l’équipe précédente. Vous pouvez retrouver ce premier bulletin sur le site Internet de la commune, dans lequel figure également la liste exhaustive de tous les emprunts effectués au cours des précédents mandats et qui sont toujours actifs aujourd’hui.
Pour dire les choses simplement, nous avons trouvé une commune endettée à un point tel que nous étions en voie pour une mise sous tutelle. Je souhaite à ce stade vous donner un point de comparaison : le niveau d’endettement d’une commune n’est pas censé dépasser le montant de ses recettes fiscales. En 2014, Peipin percevait environ 600 000 € de recettes fiscales. Notre dette était, tous budgets confondus, de 4 millions d’euros. Soit presque sept fois plus.
Outre cette dette bancaire qui génère chaque année des remboursements d’emprunts très lourds et qui grève terriblement notre trésorerie, nous avons également découvert que la commune devait à ses fournisseurs près de 500 000 € d’arriérés, c’est-à-dire de factures impayées, parfois depuis des années.
Voilà, en deux points essentiels la situation à laquelle nous avons dû faire face. Nous savions que Peipin était une commune endettée, mais honnêtement, pas à ce point-là.
J’ouvre ici une parenthèse rapide, car je sais les réflexions que vous vous faites. Comment en est-on arrivés là, et comment a-t-on pu laisser faire cela ? Vous pensez bien que c’est très exactement les questions que j’ai posées au préfet qui était alors en poste. La réponse est que, en France, selon la Constitution, les communes s’administrent librement. Et, à moins de prouver qu’il y a eu malversations, détournements, fraudes, abus de biens, etc., la mauvaise gestion n’est pas répréhensible, de même que le surendettement. Une collectivité peut donc s’endetter jusqu’à l’asphyxie. Paradoxalement en revanche, elle ne doit pas faire de bénéfice…
Bien entendu, cela nous a conduit d’une part à modifier une grande partie des projets que nous avions formulés durant la campagne, et d’autre part à revoir de fond en comble nos priorités d’action.
Lorsqu’on se retrouve dans une telle configuration, la première chose sensée à faire, c’est évidemment d’assainir les finances. Car sans finances saines, aucun investissement d’envergure ne peut être envisagé. Quand je parle d’investissement d’envergure, je pense par exemple aux routes et aux rues de notre commune qui sont en mauvais état. Le prix de la réfection d’une voirie est tel que si nous n’avons pas de finances équilibrées et la capacité d’emprunter, ce type de travaux est tout bonnement inenvisageable. Tous ceux qui prétendent le contraire ne disent pas la vérité.
Notre première priorité a donc été de remettre sur les rails les finances de la commune. Tout le monde le sait : le nerf de la guerre, c’est l’argent. C’est un travail de l’ombre, de patience, de rigueur, sans grand éclat. Ça ne se voit pas dans les rues quand vous avez enfin réussi à éponger 500 000 € de reliquats. Ça ne se voit pas non plus quand, enfin, vous arrivez à payer régulièrement les remboursements d’emprunts, les salaires des agents et leurs tickets restaurant. Il n’y a pas d’inauguration pour cela, pas de ruban, pas de photo dans la presse. Il y a simplement derrière cela, du travail, des décisions parfois difficiles et un peu de courage.
Pour y parvenir, nous avons agi sur le peu de leviers que nous avons à notre disposition : faire des économies d’une part, et essayer de trouver de nouvelles ressources d’autre part. Les économies, nous les avons toutes faites, partout où il était possible de les faire. Les ressources en revanche, c’est un peu plus difficile à trouver.
L’une des façons d’augmenter les ressources est bien entendu d’augmenter les impôts. Nous nous y sommes refusés les deux premières années de notre mandat. Mais, malgré toutes les mesures d’économies que nous avions prises, et malgré la renégociation d’une partie de notre dette, nous avons dû nous y résoudre à contre-cœur, en deux fois, de manière à ce que ce soit le plus progressif et supportable possible. Depuis, nous n’avons plus touché à la fiscalité communale.
Pour augmenter les ressources, on peut aussi essayer d’en créer de nouvelles : c’était par exemple notre projet d’éoliennes sur des terrains communaux, qui n’a pas pu se concrétiser pour des raisons de nidification d’une espèce animale protégée, l’aigle royal en l’occurrence.
On peut aussi travailler à développer l’activité économique, dont les résultats ne sont généralement tangibles qu’après un travail de longue haleine là encore, des négociations souvent très difficiles, souvent très décourageantes et, quelquefois, fructueuses.
Dans ce domaine, notre réussite collective la plus emblématique est la rénovation du moteur de notre zone économique, c’est-à-dire Intermarché, et de sa voie d’accès, le chemin du Desteil. C’est le résultat de trois ans de travail intense, en collaboration avec le Conseil départemental et les responsables de l’enseigne Intermarché évidemment, qui ont financé une très grande partie des travaux. Je salue au passage Nicolas Garcia, le directeur de ce grand magasin, sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. Je salue également M. Chomont, géomètre expert, qui est à la fois l’une des mémoires vivantes de la commune et l’un de ses conseillers les plus avisés.
Ainsi, en dépit de très sérieux handicaps, nous sommes tout de même parvenus à réaliser un certain nombre de choses :
nous avons comme je vous le disais sauvegardé et redynamisé notre zone économique, pour laquelle nous avons encore d’autre projets ;
nous avons commencé à travailler sur la voirie avec la création du carrefour Grand-Vigne qui a définitivement éliminé un point noir très accidentogène sur notre commune ;
nous sommes en passe de résoudre un contentieux hérité du mandat précédent, contentieux avec les concepteurs de notre station d’épuration qui s’élève à environ 80 000 € et qui empêchait le versement du solde des subventions de l’Agence de l’eau pour cet ouvrage, à hauteur d’environ 60 % du contentieux ;
nous avons décidé de passer en concession de service public nos services de l’eau et de l’assainissement. Permettez-moi d’ouvrir ici une autre parenthèse. (Tout d’abord, cette concession n’est pas une « privatisation » de nos services puisque, quoi qu’il arrive, le service et ses installations restent propriété de la collectivité. En outre, à l’issue du contrat de 15 ans que nous avons signé, la collectivité aura tout le loisir de reconduire ou non ce contrat. Deuxièmement, comme je vous l’ai dit dans le dernier bulletin municipal, cette concession va permettre à la commune de disposer à terme d’un service rénové et nettement plus performant grâce à près de 800 000 € d’investissements que notre concessionnaire, la Société des Eaux de Marseille, va effectuer au cours de ces 15 années. La SEM prendra en charge également à partir de 2020, 50 % de la dette du service, ce qui représente plus de 500 000 € sur 15 ans. Et ce seront 500 000 € de trésorerie en plus pour la commune.)
Et enfin, nous avons, vous l’aurez compris, progressivement assaini les finances, même si la situation reste très fragile car nous ne disposons pas encore d’une trésorerie suffisante pour engager de gros investissements.
Alors, je sais que certains d’entre vous commencent à s’impatienter, peut-être parce qu’ils ont oublié d’où nous venons, ou peut-être parce qu’ils ne le savent pas, en dépit du fait que nous avons communiqué et ne cessons de le faire à ce sujet.
Les Conseillers municipaux et moi, et je suppose l’ensemble agents communaux qui nous aident au quotidien dans notre tâche, je vous assure qu’on adorerait pouvoir refaire toutes les routes, paver les rues du centre historique, subventionner la rénovation des façades, fleurir le village tous les ans, créer des voies piétonnes, rénover les bâtiments communaux — je pense à l’ancienne mairie, ou à ce bâtiment dans lequel nous sommes ce soir, qui aurait bien besoin d’un grand rafraîchissement, ou encore à l’école, qui elle aussi a besoin de rénovations.
Oui, nous en rêvons, et ça reste des objectifs que nous ne perdons jamais de vue. Ce sont ces objectifs-là qui nous font avancer, tenir bon quand les mauvaises nouvelles s’accumulent et que le découragement nous guette ; ce sont ces objectifs qui nous donnent l’énergie pour nous remettre en selle, chercher et trouver les solutions structurelles, à long terme, qui un jour nous permettront de les réaliser.
C’est pour avoir une chance d’atteindre ces objectifs que nous poursuivons patiemment le cycle vertueux que nous avons mis en place et que nous avançons à la mesure de nos moyens.
Et pour cette nouvelle année 2019, voici les dossiers que nous avons engagés :
la révision générale du PLU (Plan Local d’Urbanisme) pour un budget compris entre 40 et 50 000 €. Sur ce dossier, l’État nous accorde une petite dotation ;
la rénovation de la voirie de la Montée de l’Oratoire pour un budget d’environ 35 000 €. Sur ce dossier, nous avons demandé une subvention DETR de 50 % pour laquelle nous aurons une réponse en avril ;
la rénovation de la peinture routière aux Bons-Enfants et route de Sisteron ainsi que le remplacement de l’ensemble des panneaux de signalisation routière de la commune. Pour ces trois dossiers-là, nous avons sollicité des subventions auprès du Conseil départemental ;
la pose d’un premier ralentisseur à un endroit très problématique dans le lotissement de Lure.
Par ailleurs, au cours de l’année, nous préparerons avec le Conseil départemental deux autres dossiers : celui des ralentisseurs que nous voulons créer sur les routes départementales qui traversent notre village et celui du trottoir route de Château-Arnoux.
Nous devrons également trouver les financements pour payer les aménagements indispensables à la sécurisation d’une partie de la falaise dans le lotissement de la montagne de Lure, qui menace trois habitations. Après une étude qui a coûté environ 6 000 €, les travaux sont estimés entre 120 et 145 000 €.
Sans compter les investissements à l’école dont je vous parlais précédemment : il faut notamment y rénover complètement les toilettes et y créer des toilettes extérieures.
Voilà un panorama, non exhaustif évidemment, de l’action que nous avons menée et que nous continuons de mener à Peipin, avec pour seuls guides et maîtres-mots, en toute circonstance, le bien commun et l’intérêt général.
Avant de laisser Dorothée Dupont et Alain Ricard effectuer la remise des prix de notre désormais traditionnel concours culinaire, je vous souhaite au nom du Conseil municipal de Peipin une très belle année 2019 emplie de rêves pour donner un sens à nos vies, pleine de santé pour réaliser nos rêves et de joie de vivre pour garder l’envie de rêver.
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. Nous conservons votre choix pendant 12 mois. Vous pouvez changer d'avis à tout moment en cliquant sur le lien "Révoquer le consentement" sur la page Politique de confidentialité.AccepterRefuserPolitique de confidentialité
Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment en utilisant le bouton « Révoquer le consentement ».Révoquer le consentement
Jan 8 2019
Discours de M. Dauphin, maire de Peipin lors de la cérémonie des vœux du 4 janvier 2019
Mesdames, messieurs,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs gendarmes et pompiers,
Mes chers concitoyens,
Chers amis,
Nous sommes réunis ce soir pour la cinquième et avant-dernière cérémonie des vœux de cette mandature qui se renouvellera comme chacun sait en mars 2020, date des prochaines élections municipales. Auparavant, nous aurons un autre rendez-vous électoral avec les européennes au mois de mai prochain.
Cinq années sur un mandat de six, c’est évidemment l’occasion d’effectuer un premier bilan de notre action. Et je dois pour cela rappeler le contexte dans lequel il s’inscrit.
Lorsque notre équipe a été élue en mars 2014, nous avons publié dans le premier bulletin municipal de notre mandature une radiographie de la situation de notre collectivité, telle qu’elle nous a été transmise par l’équipe précédente. Vous pouvez retrouver ce premier bulletin sur le site Internet de la commune, dans lequel figure également la liste exhaustive de tous les emprunts effectués au cours des précédents mandats et qui sont toujours actifs aujourd’hui.
Pour dire les choses simplement, nous avons trouvé une commune endettée à un point tel que nous étions en voie pour une mise sous tutelle. Je souhaite à ce stade vous donner un point de comparaison : le niveau d’endettement d’une commune n’est pas censé dépasser le montant de ses recettes fiscales. En 2014, Peipin percevait environ 600 000 € de recettes fiscales. Notre dette était, tous budgets confondus, de 4 millions d’euros. Soit presque sept fois plus.
Outre cette dette bancaire qui génère chaque année des remboursements d’emprunts très lourds et qui grève terriblement notre trésorerie, nous avons également découvert que la commune devait à ses fournisseurs près de 500 000 € d’arriérés, c’est-à-dire de factures impayées, parfois depuis des années.
Voilà, en deux points essentiels la situation à laquelle nous avons dû faire face. Nous savions que Peipin était une commune endettée, mais honnêtement, pas à ce point-là.
J’ouvre ici une parenthèse rapide, car je sais les réflexions que vous vous faites. Comment en est-on arrivés là, et comment a-t-on pu laisser faire cela ? Vous pensez bien que c’est très exactement les questions que j’ai posées au préfet qui était alors en poste. La réponse est que, en France, selon la Constitution, les communes s’administrent librement. Et, à moins de prouver qu’il y a eu malversations, détournements, fraudes, abus de biens, etc., la mauvaise gestion n’est pas répréhensible, de même que le surendettement. Une collectivité peut donc s’endetter jusqu’à l’asphyxie. Paradoxalement en revanche, elle ne doit pas faire de bénéfice…
Bien entendu, cela nous a conduit d’une part à modifier une grande partie des projets que nous avions formulés durant la campagne, et d’autre part à revoir de fond en comble nos priorités d’action.
Lorsqu’on se retrouve dans une telle configuration, la première chose sensée à faire, c’est évidemment d’assainir les finances. Car sans finances saines, aucun investissement d’envergure ne peut être envisagé. Quand je parle d’investissement d’envergure, je pense par exemple aux routes et aux rues de notre commune qui sont en mauvais état. Le prix de la réfection d’une voirie est tel que si nous n’avons pas de finances équilibrées et la capacité d’emprunter, ce type de travaux est tout bonnement inenvisageable. Tous ceux qui prétendent le contraire ne disent pas la vérité.
Notre première priorité a donc été de remettre sur les rails les finances de la commune. Tout le monde le sait : le nerf de la guerre, c’est l’argent. C’est un travail de l’ombre, de patience, de rigueur, sans grand éclat. Ça ne se voit pas dans les rues quand vous avez enfin réussi à éponger 500 000 € de reliquats. Ça ne se voit pas non plus quand, enfin, vous arrivez à payer régulièrement les remboursements d’emprunts, les salaires des agents et leurs tickets restaurant. Il n’y a pas d’inauguration pour cela, pas de ruban, pas de photo dans la presse. Il y a simplement derrière cela, du travail, des décisions parfois difficiles et un peu de courage.
Pour y parvenir, nous avons agi sur le peu de leviers que nous avons à notre disposition : faire des économies d’une part, et essayer de trouver de nouvelles ressources d’autre part. Les économies, nous les avons toutes faites, partout où il était possible de les faire. Les ressources en revanche, c’est un peu plus difficile à trouver.
L’une des façons d’augmenter les ressources est bien entendu d’augmenter les impôts. Nous nous y sommes refusés les deux premières années de notre mandat. Mais, malgré toutes les mesures d’économies que nous avions prises, et malgré la renégociation d’une partie de notre dette, nous avons dû nous y résoudre à contre-cœur, en deux fois, de manière à ce que ce soit le plus progressif et supportable possible. Depuis, nous n’avons plus touché à la fiscalité communale.
Pour augmenter les ressources, on peut aussi essayer d’en créer de nouvelles : c’était par exemple notre projet d’éoliennes sur des terrains communaux, qui n’a pas pu se concrétiser pour des raisons de nidification d’une espèce animale protégée, l’aigle royal en l’occurrence.
On peut aussi travailler à développer l’activité économique, dont les résultats ne sont généralement tangibles qu’après un travail de longue haleine là encore, des négociations souvent très difficiles, souvent très décourageantes et, quelquefois, fructueuses.
Dans ce domaine, notre réussite collective la plus emblématique est la rénovation du moteur de notre zone économique, c’est-à-dire Intermarché, et de sa voie d’accès, le chemin du Desteil. C’est le résultat de trois ans de travail intense, en collaboration avec le Conseil départemental et les responsables de l’enseigne Intermarché évidemment, qui ont financé une très grande partie des travaux. Je salue au passage Nicolas Garcia, le directeur de ce grand magasin, sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. Je salue également M. Chomont, géomètre expert, qui est à la fois l’une des mémoires vivantes de la commune et l’un de ses conseillers les plus avisés.
Ainsi, en dépit de très sérieux handicaps, nous sommes tout de même parvenus à réaliser un certain nombre de choses :
(Tout d’abord, cette concession n’est pas une « privatisation » de nos services puisque, quoi qu’il arrive, le service et ses installations restent propriété de la collectivité. En outre, à l’issue du contrat de 15 ans que nous avons signé, la collectivité aura tout le loisir de reconduire ou non ce contrat. Deuxièmement, comme je vous l’ai dit dans le dernier bulletin municipal, cette concession va permettre à la commune de disposer à terme d’un service rénové et nettement plus performant grâce à près de 800 000 € d’investissements que notre concessionnaire, la Société des Eaux de Marseille, va effectuer au cours de ces 15 années. La SEM prendra en charge également à partir de 2020, 50 % de la dette du service, ce qui représente plus de 500 000 € sur 15 ans. Et ce seront 500 000 € de trésorerie en plus pour la commune.)
Alors, je sais que certains d’entre vous commencent à s’impatienter, peut-être parce qu’ils ont oublié d’où nous venons, ou peut-être parce qu’ils ne le savent pas, en dépit du fait que nous avons communiqué et ne cessons de le faire à ce sujet.
Les Conseillers municipaux et moi, et je suppose l’ensemble agents communaux qui nous aident au quotidien dans notre tâche, je vous assure qu’on adorerait pouvoir refaire toutes les routes, paver les rues du centre historique, subventionner la rénovation des façades, fleurir le village tous les ans, créer des voies piétonnes, rénover les bâtiments communaux — je pense à l’ancienne mairie, ou à ce bâtiment dans lequel nous sommes ce soir, qui aurait bien besoin d’un grand rafraîchissement, ou encore à l’école, qui elle aussi a besoin de rénovations.
Oui, nous en rêvons, et ça reste des objectifs que nous ne perdons jamais de vue. Ce sont ces objectifs-là qui nous font avancer, tenir bon quand les mauvaises nouvelles s’accumulent et que le découragement nous guette ; ce sont ces objectifs qui nous donnent l’énergie pour nous remettre en selle, chercher et trouver les solutions structurelles, à long terme, qui un jour nous permettront de les réaliser.
C’est pour avoir une chance d’atteindre ces objectifs que nous poursuivons patiemment le cycle vertueux que nous avons mis en place et que nous avançons à la mesure de nos moyens.
Et pour cette nouvelle année 2019, voici les dossiers que nous avons engagés :
Par ailleurs, au cours de l’année, nous préparerons avec le Conseil départemental deux autres dossiers : celui des ralentisseurs que nous voulons créer sur les routes départementales qui traversent notre village et celui du trottoir route de Château-Arnoux.
Nous devrons également trouver les financements pour payer les aménagements indispensables à la sécurisation d’une partie de la falaise dans le lotissement de la montagne de Lure, qui menace trois habitations. Après une étude qui a coûté environ 6 000 €, les travaux sont estimés entre 120 et 145 000 €.
Sans compter les investissements à l’école dont je vous parlais précédemment : il faut notamment y rénover complètement les toilettes et y créer des toilettes extérieures.
Voilà un panorama, non exhaustif évidemment, de l’action que nous avons menée et que nous continuons de mener à Peipin, avec pour seuls guides et maîtres-mots, en toute circonstance, le bien commun et l’intérêt général.
Avant de laisser Dorothée Dupont et Alain Ricard effectuer la remise des prix de notre désormais traditionnel concours culinaire, je vous souhaite au nom du Conseil municipal de Peipin une très belle année 2019 emplie de rêves pour donner un sens à nos vies, pleine de santé pour réaliser nos rêves et de joie de vivre pour garder l’envie de rêver.
Merci.